UNICEF
Recrutement d’un (e) consultant(e)/bureau d’étude pour la conduite d’une étude formative sur les déterminants de la parentalité positive pour le développement de la petite Invitation to bid

Reference: Référence LRPS-2019- 9153520-la conduite d’une étude formative sur les déterminants de la parentalité positive pour le développement de la petite enfance au Maroc
Beneficiary countries: Morocco
Registration level: Basic
Published on: 23-Oct-2019
Deadline on: 06-Nov-2019 12:00 (GMT 1.00)

Description

Appel d'offres 

Référence LRPS-2019- 9153520-la conduite d’une étude formative sur les déterminants de la parentalité positive pour le développement de la petite enfance au Maroc

Contexte 

Le Maroc a enregistré des progrès significatifs dans la réalisation des droits de l’enfant. Ces progrès se traduisent par plusieurs actions stratégiques pour l’amélioration de l’accès équitable aux services sociaux de base qui ont permis au royaume d’atteindre plusieurs des objectifs du millénaire pour le développement.

 

En matière de santé, l’on peut noter les progrès en matière de politique de soins de santé de base et de soins hospitaliers et en matière de couverture sociale.  Selon l’Enquête Nationale sur la Population et la Santé Familiale (ENPSF) – 2018, la mortalité maternelle est estimée aujourd’hui à 72.6 pour 100,000 naissances vivantes. On note également une tendance baissière au niveau de la mortalité infantile est passée de 30,5 en 2011 à 22,16 pour mille naissances vivantes en 2018.

 

Il convient cependant de relever que des efforts doivent être consentis pour réduire les inégalités et accroitre la demande pour les services prénataux. Selon l’ENPSF 2018, en 2018, en milieu rural (MR) 38.4% des femmes enceintes ne font pas les quatre consultations prénatales minimales recommandées par l’OMS contre 65,6 % en milieu urbain (MU). De même, seules 22% des femmes ayant accouché se rendent en consultation postnatale pour leur suivi et celui de leur bébé (Soins postnatals = 15.6% en milieu Rural et 27.2% Urbain), En milieu rural, une femme enceinte sur quatre ne se rend pas au centre de santé pour un accouchement assisté par un personnel qualifié (Accouchement assisté par un personnel qualifié = 74.2% MR contre 96.6% MU). La mortalité néonatale au Maroc représente 60% de la mortalité infantile.

 

Le taux d’allaitement maternel exclusif (AME) reste bas avec seulement 35% des nouveau-nés bénéficiant d’un allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois de vie malgré le fait que 100%[1] des centres de santé de premier contact offrent des services de counseling pour la nutrition du nourrisson et du jeune enfant.  Notons que ce taux a connu une forte tendance baissière passant de 62% dans les années 80 au taux actuel.

 

Au Maroc, 15% des enfants sont affectés par le retard de croissance (ENPSF-2018) du fait de la malnutrition et des carences multiples en micronutriments. Seuls 21% des ménages marocains présentent un taux d’iode adéquat.

 

En termes de prise en charge, notons que seulement 18.5% des enfants souffrant de diarrhée ne bénéficient pas de soins appropriés au Maroc alors que cette maladie représente l’une des trois des maladies tueuses chez l’enfant avec la pneumonie et le paludisme et peut être prévenue et traitée. En outre, la recherche de soins pour la pneumonie est estimée à un taux de 70.3% ce qui signifie qu’environ 30% d’enfants sont privés de soins appropriés contre la pneumonie.

En matière d’Education, le Maroc a atteint l’accès universel des enfants au primaire et poursuit ses efforts pour l’amélioration du taux de scolarisation au niveau secondaire et de la qualité de l’éducation. Le taux net de scolarisation est de 58,1% au secondaire collégial (36,8% en milieu rural et 74,9% en milieu urbain) avec un déficit plus important chez les filles surtout en milieu rural. La transition entre le primaire et le secondaire reste problématique avec un taux relativement élevé d’abandon scolaire. Au titre de l’année scolaire 2016-2017 le taux de transition entre le primaire et le collège était 80,4% tandis que le taux de transition entre les deux niveaux du secondaire est de seulement 53,1%. En ce qui concerne le préscolaire, le taux d’accès au préscolaire oscille autour de 50%, au niveau national avec des disparités entre le milieu urbain et rural ainsi que de genre.  Environ un enfant sur deux n’a pas accès au préscolaire. En milieu rural ce sont trois filles sur quatre qui ne bénéficient pas de la préscolarisation. Cette situation connaitra une évolution positive grâce au fort engagement politique du Royaume qui a lancé le processus de généralisation du préscolaire en 2018.

 

 

[1] www.unicef.org, Breastfeeding scorecard, July 2017