GCP/INT/296/GER : "Etude pour faciliter la mise en œuvre de la restauration participative et intégrée au niveau de la forêt de la Maamora"

Au cours des dernières décennies, le Maroc a connu un développement économique et démographique très important dans un contexte de changement climatique qui affecte tous les secteurs. L’atténuation des émissions de Gaz à effet de serre (GES) et le renforcement de l’adaptation des secteurs vulnérables se base essentiellement sur les mesures inscrites au niveau des différentes politiques sectorielles, qui comprennent le soutien du taux de reboisement et de reforestation.
Dans sa Contribution Déterminée au niveau National (CDN), le gouvernement marocain indique clairement le potentiel du secteur forestier en matière d’adaptation et d’atténuation avec un objectif de restauration de 40000 Hectares par an d’ici 2020. Il propose des options nationales claires, y compris la restauration/réhabilitation des écosystèmes dégradés. En matière d’atténuation, le secteur forestier représente 11,6% de l’effort total pour la réduction des émissions des GES.
En ce qui concerne l’adaptation, les objectifs du pays sont récapitulés comme suit :
 suivre une démarche participative respectant l’approche genre ;
 se baser sur des données techniques et scientifiques ainsi que sur les connaissances traditionnelles ;
 inscrire l’action d’adaptation dans le cadre d’une coopération régionale, en vue de la rendre plus efficace et pérenne ;
 élaborer un plan national d’adaptation des écosystèmes forestiers avec des initiatives dans ce domaine et des actions visant le renforcement de la résilience des écosystèmes forestiers;
Depuis la clôture officielle du projet régional financé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial « FFEM » en 2017, intitulé « Optimiser la production de biens et services par les écosystèmes boisés méditerranéens dans un contexte de changements globaux », plusieurs requêtes de financement ont été adressés aux partenaires financiers (FFEM, UE, IKI) pour prévoir une deuxième phase du projet. Après avoir soumissionné à l’appel à manifestation lancé par le Programme International Climate Initiative (IKI), le département des Eaux et Forêts a eu l’accord IKI pour formuler le projet dont le document a été signé en avril 2019 pour une période de 4 ans s’étalant jusqu’au décembre 2022.
Dans le cadre du projet financé par IKI et intitulé « L’accord de Paris en action : intensifier la restauration des forêts et des paysages pour atteindre les contributions déterminées au niveau national », le Département des Eaux et Forêts coordonnera la mise en œuvre de la composante nationale du projet afin d’aligner les actions nationales (plans d’investissement pour le Fonds Vert Climat (FVC) et le fond de Neutralité en matière de Dégradation des Terres (NDT) ) et les actions de terrain dans les paysages sélectionnés (forêt de la Maamora) sur les cadres/objectifs politiques nationaux actuels (CDN du Maroc au titre de l’Accord de Paris et application de son plan décennal 2015- 2024).
Les composantes du projet sont relatées comme suit :
Trois composantes nationales :
- Composante 1 : Création d’un environnement favorable pour la mise en œuvre des programmes nationaux de restauration des forêts et des paysages ;
- Composante 2 : Approches et technologies de restauration testées/mises en œuvre, selon une planification participative, dans des sites choisis avec un potentiel élevé de FLR offrant des avantages carbone et non carbone ;
- Composante 3 : Amélioration du système de suivi pour les indicateurs environnementaux ;
Composante régionale du projet destinée à :
- Assister les pays de la région dans la préparation des propositions de projets à soumettre au FVC ;
- Organisation d’atelier de renforcement des capacités portant sur : les finances climat, les CDN et Accord de Paris.

OBJECTIF DE CETTE CONSULTATION
Cette consultation s’inscrit dans le cadre de la composante nationale 2 du projet IKI et consiste à faciliter la mise en œuvre de la restauration participative et intégrée au niveau de la forêt de la Maamora, qui s’insère dans le cadre de l’accompagnement des acteurs non étatiques pour parvenir à la restauration des écosystèmes forestiers dégradés de chêne liège.